Wanderlust Social Club

La Völklinger Hütte plongée dans la lumière rouge
Copyright: Weltkulturerbe Völklinger Hütte | Oliver Dietze

Portrait Wanderlust

Portrait Wanderlust

Werke

Die Gesellschaft der Stadtwanderer

Minimuralism „Gruppenportrait“

Wanderlust Gruppenportrait Mathieu Tremblin kompr

Wanderlust Gruppenportrait Mathieu Tremblin kompr
Copyright: Mathieu Tremblin

Datation

2024, in situ

Description

Il faut y regarder de plus près pour découvrir les miniatures du Wanderlust Social Club, tandem composé de l’artiste liégeoise Mary Limonade et de son collègue nantais Jiem. Réalisées dans la ville même de Völklingen pour l’édition 2024 de la Biennale d’art urbain, ces productions sont typiques de ce duo d’autodidactes. L’exploration de l’espace urbain se traduit par la reprise de thématiques et de situations liées aux lieux qui sont ensuite transposées dans des « mini-murals » au style inimitables. Le boîtier électrique situé près de l’arrêt de bus de la place de Völklingen permet ainsi d’immortaliser tous ces instants éphémères qui se déroulent quotidiennement à cet endroit, lorsque les gens se croisent en allant au travail ou en rentrant chez eux, sont. Depuis les débuts de la sidérurgie à Völklingen, le trajet entre l’usine et la gare est le théâtre de telles rencontres. Aux grandes heures de l’usine, des milliers de personnes transitaient par ces lieux lors des changements d’équipe. Visuellement, les personnages représentés renvoient d’ailleurs à des artistes de la Gesellschaft der Stadtwanderer, la Société des arpenteurs urbains créée pour la biennale, mais aussi à des graffeurs locaux. Un « portrait de groupe » en somme.

Daniel Bauer

Die Gesellschaft der Stadtwanderer

Minimuralism „FC Saarbrücken Ultras“

Wanderlust FC Ultras Mathieu Tremblin kompr v2

Wanderlust FC Ultras Mathieu Tremblin kompr v2
Copyright: Mathieu Tremblin

Datation

2024, in situ

Description

Vus de loin, les autocollants laissés par les supporters du FC Sarrebruck sur le plan de la ville devant la gare de Völklingen n’ont apparemment rien d’extraordinaire. À y regarder de près, cet agrégat est pourtant peuplé de personnages liliputiens aux couleurs du club de la ville : bleu, noir et jaune. Pour cette œuvre réalisée dans le cadre de l’édition 2024 de la Biennale d’art urbain, le Wanderlust Social Club s’est associé à la Gesellschaft der Stadtwanderer. Si ces miniatures ont vu le jour ici, ce n’est nullement le fruit du hasard. De 2016 à 2020, pendant la rénovation du stade Ludwigspark de Sarrebruck, la formation avait justement disputé ses matchs à domicile à Völklingen au stade Hermann-Neuberger. Les supporters de Sarrebruck arrivaient en train à la gare et se rendaient en groupe au stade. Aujourd’hui encore, de nombreux autocollants retracent le chemin emprunté, souvenir de ces temps où le FCS vivait en « diaspora à Völklingen ». L’édition 2020 de la Coupe d’Allemagne de football est encore bien présente dans les mémoires, puisque la ville avait alors accueilli des équipes de haut niveau comme le Fortuna Düsseldorf ou le Bayer Leverkusen. Pour certains habitants de Völklingen, voilà qui a sans doute dû rappeler avec nostalgie les glorieuses années 1970, lorsque l’équipe du SV Röchling évoluait encore en 2e division...

Daniel Bauer

Die Gesellschaft der Stadtwanderer

Minimuralism „Flohmarkt auf dem Globus-Parkplatz“

Wanderlust Flohmarkt kompr Detail

Wanderlust Flohmarkt kompr Detail
Copyright: Mathieu Tremblin

Datation

2024, in situ

Description

Un boîtier électrique sert de support au duo Wanderlust Social Club pour cette miniature qui entretient un lien direct avec son emplacement, soit le parking du supermarché Globus. L’œuvre représente une scène de marché aux puces, telle qu’on peut en voir régulièrement le dimanche dans ce lieu. Globus met l’espace à disposition, ce qui crée un contexte urbain animé un jour de fermeture. Une forme d’animation d’autant plus inhabituelle puisqu’une manifestation fondamentalement anticonsumériste se tient sur le parvis d’un temple de la consommation. Mais qui est aussi une manière pour le supermarché de conserver sa force d’attraction, même un jour de repos.

Daniel Bauer