SpY

La Völklinger Hütte plongée dans la lumière rouge
Copyright: Weltkulturerbe Völklinger Hütte | Oliver Dietze

Portrait SpY

Portrait SpY
Copyright: SpY


Vit et travaile à Madrid, Espagne

 

Website: www.spy-urbanart.com

Werke

CCTV

spy cctv 2

spy cctv 2
Copyright: Weltkulturerbe Völklinger Hütte / Hans-Georg Merkel

Datation

2019, in situ

Dimensions

Durchmesser ca. 8 m

Matériau

Mischtechnik

Description

Le madrilène SpY pratique l’interventionnisme urbain depuis les années 1980, époque où il commence à détourner les espaces citadins avec la première génération de graffeurs européens. Dans les années 2010, il attire l’attention en signant des inscriptions conceptuelles composées d’un seul mot évocateur en caractères gras sans empattement. A Stavanger ou à Bilbao, ces œuvres recouvrent des bâtiments entiers. Pour d’autres projets, il enveloppe des voitures de police de film plastique et de ruban de signalisation. En 2019, il utilise la pyrotechnie pour faire sortir de la fumée rouge d’une cheminée du Patrimoine culturel mondial Völklinger Hütte. Réalisée la même année pour la Biennale d’art urbain, l’installation CCTV semble tout droit sortie d’une dystopie. Big Brother is watching you! Le nombre de caméras de surveillance factices peut certes sembler exagéré. Sauf qu’à y bien réfléchir, il se pourrait bien que la vidéosurveillance dans l’espace public ait déjà pris depuis longtemps une proportion aussi inquiétante, même si sa présence est désormais moins frappante. En disposant ses caméras de manière circulaire, SpY donne un visage à la menace sous-jacente que représente la restriction de la liberté individuelle au profit de ce qui se veut un renforcement de la sécurité. A quel moment la prévention de la criminalité se transforme-t-elle en agression et en exigence totalitaire de contrôle ?

Robert Kaltenhäuser

CCTV

spy cctv 2

spy cctv 2
Copyright: Weltkulturerbe Völklinger Hütte / Hans-Georg Merkel

Datation

2019, in situ

Dimensions

Diamètre environ 8 m

Matériau

Technique mixed

Description

Le madrilène SpY pratique l’interventionnisme urbain depuis les années 1980, époque où il commence à détourner les espaces citadins avec la première génération de graffeurs européens. Dans les années 2010, il attire l’attention en signant des inscriptions conceptuelles composées d’un seul mot évocateur en caractères gras sans empattement. A Stavanger ou à Bilbao, ces œuvres recouvrent des bâtiments entiers. Pour d’autres projets, il enveloppe des voitures de police de film plastique et de ruban de signalisation. En 2019, il utilise la pyrotechnie pour faire sortir de la fumée rouge d’une cheminée du Patrimoine culturel mondial Völklinger Hütte. Réalisée la même année pour la Biennale d’art urbain, l’installation CCTV semble tout droit sortie d’une dystopie. Big Brother is watching you! Le nombre de caméras de surveillance factices peut certes sembler exagéré. Sauf qu’à y bien réfléchir, il se pourrait bien que la vidéosurveillance dans l’espace public ait déjà pris depuis longtemps une proportion aussi inquiétante, même si sa présence est désormais moins frappante. En disposant ses caméras de manière circulaire, SpY donne un visage à la menace sous-jacente que représente la restriction de la liberté individuelle au profit de ce qui se veut un renforcement de la sécurité. A quel moment la prévention de la criminalité se transforme-t-elle en agression et en exigence totalitaire de contrôle ?